Adjectif numéral (formes)
Pour le comptage par unité, de zéro jusqu’à seize, les numéraux cardinaux présentent des formes synthétiques invariables (à l’exception de un qui connait un féminin une) ; au-delà de seize, les formes sont analytiques.
Pour le comptage par dizaine, les formes sont synthétiques au moins jusqu’à 60 ; ensuite, les formes peuvent se dissocier régionalement et sont tantôt synthétiques, tantôt analytiques : • 70 : soixante-dix, soixante-et-dix, septante • 80 : quatre-vingt, huitante • 90 : quatre-vingt-dix, quatre-vingt-et-dix, nonante
Les différents composants des formes analytiques des numéraux sont reliés entre eux par des traits d’union :
Le 24/01/1895 à 17h32 → le vingt-quatre' janvier mil-huit-cent-quatre-vingt-quinze à dix-sept heures trente-deux
Les formes des numéraux, ordinaux ou cardinaux, peuvent aussi être utilisées en français comme des adjectifs qualificatifs ; dans ce cas elles ne donnent plus d’information de quantité ou de nombre et se positionnent alors tout naturellement derrière le nom qu’elles déterminent :
trois voies >< la voie trois (‘la voie qui porte le n° 3’) la première côte >< la côte première (‘la côte de porc de meilleure qualité’)
Les numéraux sont en outre utilisés pour la formation des noms de fractions :
Deux cinquièmes, trois septièmes.