Différences entre versions de « Question rhétorique »

De MultiGram
 
Ligne 3 : Ligne 3 :
 
  Ne devrais-tu pas renoncer à prendre le volant ?
 
  Ne devrais-tu pas renoncer à prendre le volant ?
 
  Nous sommes bien d’accord ?
 
  Nous sommes bien d’accord ?
* soit la question posée constituée une forme atténuée de l’expression de la sanction, de l’impuissance, etc :  
+
* soit la question posée constituée une forme atténuée de l’expression de la sanction, de l’impuissance, etc. :  
 
  Comment as-tu pu laisser ce pique-assiette s’installer chez toi ?
 
  Comment as-tu pu laisser ce pique-assiette s’installer chez toi ?
 
  Que veux-tu que j’y fasse ?
 
  Que veux-tu que j’y fasse ?

Version actuelle datée du 22 novembre 2020 à 11:15

On appelle « question rhétorique » une question qui n’appelle pas de réponse :

  • soit parce que la personne qui la pose en connait la réponse cherche à obtenir une confirmation de la réponse auprès de son interlocuteur
Ne devrais-tu pas renoncer à prendre le volant ?
Nous sommes bien d’accord ?
  • soit la question posée constituée une forme atténuée de l’expression de la sanction, de l’impuissance, etc. :
Comment as-tu pu laisser ce pique-assiette s’installer chez toi ?
Que veux-tu que j’y fasse ?
  • soit parce que la réponse à la question posée relève de l’évidence ou du bon sens :
Croyez-vous vraiment que vous allez pouvoir trouver une place pour votre voiture près de la gare un jour de marché ?
Veux-tu vraiment que je me casse la jambe, que tu laisses tout trainer ?

Dans le cas où la question rhétorique est posée en vue d’obtenir une confirmation, elle peut s’appuyer sur la formule N’est-ce pas que (en tête de question) ou n’est-ce pas (en fin de question) :

N’est-ce pas que nous sommes d’accord ?
Nous sommes bien d’accord, n’est-ce pas ?

Les questions négatives sont majoritairement des questions rhétoriques.