Différences entre versions de « Élision à l'écrit »
(Page créée avec « L’élision à l’écrit ne se marque que pour des mots d’une syllabe dont la voyelle finale est <e> ([ə]), <a> ou <i>. Elle touche exceptionnellement quelques mots d... ») |
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Dans certains cas, l’élision écrite, marquée par l’apostrophe, est obligatoire ; dans d’autres, elle est facultative et dans d’autres encore, elle est interdite. | Dans certains cas, l’élision écrite, marquée par l’apostrophe, est obligatoire ; dans d’autres, elle est facultative et dans d’autres encore, elle est interdite. | ||
==Élision obligatoire à l’écrit== | ==Élision obligatoire à l’écrit== | ||
− | L’élision de la voyelle | + | L’élision de la voyelle '''e''' est généralisée dans les mots d’une syllabe : ''de, je, le, me/te/se, ne, que''… |
la + armoire = l’armoire | la + armoire = l’armoire | ||
de + eau = d’eau | de + eau = d’eau | ||
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Lorsque ''ce'' est adjectif et suivi d’un mot qui commence par une voyelle, on lui substitue la forme ''cet'' : | Lorsque ''ce'' est adjectif et suivi d’un mot qui commence par une voyelle, on lui substitue la forme ''cet'' : | ||
'''ce''' + âne = cet âne | '''ce''' + âne = cet âne | ||
− | L’élision de la voyelle | + | L’élision de la voyelle '''e''' touche également quelques mots de deux syllabes composés du mot ''que'' : ''jusque, lorsque, presque, puisque, quoique''. |
Le composé ''quelque'' ne s’élide que dans l’expression ''quelqu’un/quelqu’une'' et garde son <e> final dans tous les autres cas. De même, ''presque'' ne s’élide que dans ''presqu’ile''. | Le composé ''quelque'' ne s’élide que dans l’expression ''quelqu’un/quelqu’une'' et garde son <e> final dans tous les autres cas. De même, ''presque'' ne s’élide que dans ''presqu’ile''. | ||
− | L’élision de la voyelle | + | L’élision de la voyelle '''a''' ne concerne que le mot ''la'' : |
'''la''' + armoire = l’armoire | '''la''' + armoire = l’armoire | ||
'''la''' + église = l’église | '''la''' + église = l’église | ||
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'''ta''' + histoire = ton histoire | '''ta''' + histoire = ton histoire | ||
− | La voyelle | + | La voyelle '''i''' ne s’élide que dans le mot ''[[si]]'' et exclusivement lorsqu’il s’agit du ''si'' subordonnant et lorsque le mot qui suit est le pronom il(s) : |
'''si''' + il = s’il | '''si''' + il = s’il | ||
mais | mais | ||
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==Élision facultative à l’écrit== | ==Élision facultative à l’écrit== | ||
− | L’élision de | + | L’élision de '''e''' est facultative devant le nom des lettres, que ce soit des consonnes ou des voyelles : |
le o ou l’o du mot zoo | le o ou l’o du mot zoo | ||
le x ou l’x du mot excès | le x ou l’x du mot excès | ||
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la onzième fois | la onzième fois | ||
la huitaine | la huitaine | ||
− | ni devant les mots d’origine non française qui commencent par | + | ni devant les mots d’origine non française qui commencent par '''y''' |
le yaourt | le yaourt | ||
le yoga | le yoga | ||
le yacht | le yacht | ||
− | [[Catégorie: | + | [[Catégorie:Comment orthographier]] |
+ | [[Catégorie:CECRL A2]] |
Version actuelle datée du 7 novembre 2020 à 12:30
L’élision à l’écrit ne se marque que pour des mots d’une syllabe dont la voyelle finale est e ([ə]), a ou i. Elle touche exceptionnellement quelques mots de deux syllabes dont la voyelle finale est alors exclusivement e ([ə]). Dans certains cas, l’élision écrite, marquée par l’apostrophe, est obligatoire ; dans d’autres, elle est facultative et dans d’autres encore, elle est interdite.
Élision obligatoire à l’écrit
L’élision de la voyelle e est généralisée dans les mots d’une syllabe : de, je, le, me/te/se, ne, que…
la + armoire = l’armoire de + eau = d’eau je + avais = j’avais que + il = qu’il
Le mot ce ne s’élide que lorsqu’il est pronom et suivi d’une forme du verbe être commençant par une voyelle :
ce + était = c’était
Lorsque ce est adjectif et suivi d’un mot qui commence par une voyelle, on lui substitue la forme cet :
ce + âne = cet âne
L’élision de la voyelle e touche également quelques mots de deux syllabes composés du mot que : jusque, lorsque, presque, puisque, quoique. Le composé quelque ne s’élide que dans l’expression quelqu’un/quelqu’une et garde son <e> final dans tous les autres cas. De même, presque ne s’élide que dans presqu’ile.
L’élision de la voyelle a ne concerne que le mot la :
la + armoire = l’armoire la + église = l’église la + histoire = l’histoire la + ai mangé = l’ai mangé
Les possessifs ma, ta, sa ne s’élident pas ; lorsque le mot qui suit commence par une voyelle, on leur substitue la forme du masculin mon, ton, son :
ma + armoire = mon armoire ta + histoire = ton histoire
La voyelle i ne s’élide que dans le mot si et exclusivement lorsqu’il s’agit du si subordonnant et lorsque le mot qui suit est le pronom il(s) :
si + il = s’il mais si + elle = si elle si + on = si on
Élision facultative à l’écrit
L’élision de e est facultative devant le nom des lettres, que ce soit des consonnes ou des voyelles :
le o ou l’o du mot zoo le x ou l’x du mot excès
L’élision est également facultative, bien que recommandée, devant les mots cités, les titres et les noms d’entreprises :
la parution de Antigone ou d’Antigone d’Anouilh
Élision interdite à l’écrit
La présence d’un h disjonctif à l’initiale du mot qui suit bloque toute l’élision :
de + Hollande = de Hollande le + haricot = le haricot
On ne procède par ailleurs pas à l’élision devant les numéraux un, huit, onze (et leurs dérivés) :
compter de un à trois la une du journal la onzième fois la huitaine
ni devant les mots d’origine non française qui commencent par y
le yaourt le yoga le yacht