Différences entre versions de « Question rhétorique »
De MultiGram
| (8 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées) | |||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
| − | On | + | On appelle « question rhétorique » une question qui n’appelle pas de réponse : |
| − | + | * soit parce que la personne qui la pose en connait la réponse cherche à obtenir une confirmation de la réponse auprès de son interlocuteur | |
| − | + | Ne devrais-tu pas renoncer à prendre le volant ? | |
| − | + | Nous sommes bien d’accord ? | |
| − | + | * soit la question posée constituée une forme atténuée de l’expression de la sanction, de l’impuissance, etc. : | |
| − | + | Comment as-tu pu laisser ce pique-assiette s’installer chez toi ? | |
| − | + | Que veux-tu que j’y fasse ? | |
| + | * soit parce que la réponse à la question posée relève de l’évidence ou du bon sens : | ||
| + | Croyez-vous vraiment que vous allez pouvoir trouver une place pour votre voiture près de la gare un jour de marché ? | ||
| + | Veux-tu vraiment que je me casse la jambe, que tu laisses tout trainer ? | ||
| + | Dans le cas où la question rhétorique est posée en vue d’obtenir une confirmation, elle peut s’appuyer sur la formule ''N’est-ce pas que'' (en tête de question) ou ''n’est-ce pas'' (en fin de question) : | ||
| + | N’est-ce pas que nous sommes d’accord ? | ||
| + | Nous sommes bien d’accord, n’est-ce pas ? | ||
| − | [[ | + | Les [[Questions négatives|questions négatives]] sont majoritairement des questions rhétoriques. |
| − | |||
| − | |||
| − | [[de: | + | [[Catégorie:Phrase]] |
| − | [[en: | + | [[Catégorie:CECRL C1]] |
| − | [[es: | + | |
| − | [[it: | + | [[de:Question_rhétorique]] |
| − | [[nl: | + | [[en:Question_rhétorique]] |
| + | [[es:Question_rhétorique]] | ||
| + | [[it:Question_rhétorique]] | ||
| + | [[nl:Question_rhétorique]] | ||
Version actuelle datée du 22 novembre 2020 à 11:15
On appelle « question rhétorique » une question qui n’appelle pas de réponse :
- soit parce que la personne qui la pose en connait la réponse cherche à obtenir une confirmation de la réponse auprès de son interlocuteur
Ne devrais-tu pas renoncer à prendre le volant ? Nous sommes bien d’accord ?
- soit la question posée constituée une forme atténuée de l’expression de la sanction, de l’impuissance, etc. :
Comment as-tu pu laisser ce pique-assiette s’installer chez toi ? Que veux-tu que j’y fasse ?
- soit parce que la réponse à la question posée relève de l’évidence ou du bon sens :
Croyez-vous vraiment que vous allez pouvoir trouver une place pour votre voiture près de la gare un jour de marché ? Veux-tu vraiment que je me casse la jambe, que tu laisses tout trainer ?
Dans le cas où la question rhétorique est posée en vue d’obtenir une confirmation, elle peut s’appuyer sur la formule N’est-ce pas que (en tête de question) ou n’est-ce pas (en fin de question) :
N’est-ce pas que nous sommes d’accord ? Nous sommes bien d’accord, n’est-ce pas ?
Les questions négatives sont majoritairement des questions rhétoriques.