Impératif
En français, l’impératif n’est pas un mode de conjugaison : c’est en réalité une forme particulière de l’injonction, qui passe par un type d'emploi particulier des formes de l'indicatif ou du subjonctif.
Il emprunte ses formes à l’indicatif pour les verbes quelconques
Pars ! Partons ! Partez !
et au subjonctif pour les auxiliaires :
Sois à 17h devant l’entrée principale de la gare. Veuillez noter que la salle ne sera plus accessible au public à partir de 14h. Sache que je ne t’en veux pas.
Il emprunte ses formes à l’indicatif pour les verbes quelconques
Pars ! Partons ! Partez !
et au subjonctif pour les auxiliaires :
Sois à 17h devant l’entrée principale de la gare. Veuillez noter que la salle ne sera plus accessible au public à partir de 14h. Sache que je ne t’en veux pas.
Il se différencie des verbes à l’indicatif ou au subjonctif par le fait qu’il n’admet aucun sujet grammatical. Il n’est usité qu’à la 2e personne du singulier et aux 2e et 3e personnes du pluriel.
Lorsqu’un pronom personnel atone se rapporte à une de ces formes injonctives, il est systématiquement postposé, au contraire de ce qu’on a dans les énoncés assertifs :
Donne-lui cette pomme. ~ Je lui donne cette pomme. Donne-la à Moussa. ~ Je la donne à Moussa. Prends-en un kilo. ~ J’en prends un kilo.
mais le cas échéant, ces pronoms se succèdent dans le même ordre que dans les énoncés assertifs :
Donne-la-lui. ~ Je la lui donne.
Pour les verbes quelconques, la forme de la 2e personne du singulier des verbes à infinitif en –er est généralement dépourvue de désinence –s, à moins qu’un complément pronominal ne contribue à le restituer :
Va chercher la balle, Opy, vas-y. Achète deux croissants et donnes-en un à ton frère.