Différences entre versions de « Adjectif de couleur »

De MultiGram
 
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Le lexique français se caractérise par sa pauvreté en matière d’adjectifs de couleur « indigènes ».
 
Le lexique français se caractérise par sa pauvreté en matière d’adjectifs de couleur « indigènes ».
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À date ancienne, le français a en effet emprunté aux langues germaniques un grand nombre des adjectifs de couleur qui sont encore utilisés aujourd’hui :
 
À date ancienne, le français a en effet emprunté aux langues germaniques un grand nombre des adjectifs de couleur qui sont encore utilisés aujourd’hui :
 
  ''noir, vert, rouge…'' sont d’origine '''latine'''
 
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Version du 10 mai 2020 à 06:47

Le lexique français se caractérise par sa pauvreté en matière d’adjectifs de couleur « indigènes ».

À date ancienne, le français a en effet emprunté aux langues germaniques un grand nombre des adjectifs de couleur qui sont encore utilisés aujourd’hui :

noir, vert, rouge… sont d’origine latine
brun, bleu, gris, blond… sont d’origine franque

Mais ces adjectifs de couleur ne constituent aujourd’hui encore qu’une courte liste fermée ; pour désigner les couleurs, le français procède souvent à des conversions de noms :

une chemise abricot
une jupe grenat
des yeux marron
un foulard turquoise

ou de groupes nominaux :

un pantalon framboise écrasée
des gants beurre frais
une cravate bouton d’or
une veste caca d’oie

Les adjectifs qui résultent de ces conversions sont généralement invariables, à l’exception de : rose, mauve, violet, écarlate, pourpre, fauve…

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Les déchets recyclables vont dans des sacs mauves.
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