Temps météorologique
Dans de nombreuses cultures, les considérations météorologiques servent d’amorce à des conversations, entre personnes qui se connaissent ou ne se connaissent pas. En français, on peut recourir pour parler du temps, à l’expression existentielle il y a :
Il y a de l’orage dans l’air. Il y a beaucoup de nuages aujourd’hui.
Il existe également de nombreux verbes météorologiques, tous impersonnels :
Il va surement pleuvoir. Il vente fort ce matin. Cela fait trois jours qu’il pluvine.
De nombreux verbes courants peuvent être convertis en verbes météorologiques par le biais de l’impersonnel :
Il tombe des cordes. = ’il pleut beaucoup’ Il souffle un vent à décorner les bœufs. = ’le vent est particulièrement violent’
Toutefois, la manière la plus usuelle d’exprimer le temps en français est de recourir à la tournure impersonnelle il fait, suivie d’un adjectif ou d’un groupe nominal météorologique :
Il fait frisquet. Il fait un froid de canard. Il fait une chaleur intenable.
La tournure il fait est si intimement associée à ce contexte que même lors on la complète avec un adjectif non météorologique, on comprendra qu’il est question du temps :
Il fait bon Il fait doux. Il fait lourd.
et même :
Il fait malade. = ‘il fait un temps qui crée une sensation de malaise’
Ainsi, sans être bruxellois, on peut comprendre que dans l’expression typiquement bruxelloise il fait doef (= ‘il fait étouffant’ ; lire : [duf]), il est question du temps !