Différences entre versions de « Consonnes muettes »

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Le dernier ne touche que les mots susceptibles de varier, grâce à des morphèmes ou par dérivation suffixale (noms, déterminants, verbes).  
 
Le dernier ne touche que les mots susceptibles de varier, grâce à des morphèmes ou par dérivation suffixale (noms, déterminants, verbes).  
  
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Version du 14 octobre 2018 à 06:23

Les consonnes muettes, lorsqu’elles figurent à l’intérieur des mots, comme dans compter, doigt, poids, bonheur, homme, restent définitivement muettes. L’acquisition de l’orthographe correcte de mots qui contiennent de telles lettres muettes ne peut que passer par la mémorisation par cœur de ce qui se présente aux yeux comme des bizarreries.

Lorsqu’elles figurent à la fin du mot, les lettres muettes peuvent être réactivées essentiellement dans trois circonstances d’oralisation :

1. à la pause :

j’ai dix livres : [di] >< j’en ai dix : [dis]

2. en situation de liaison :

j’ai dix livres : [di] >< j’ai dix amis : [diz]

3. en cas de variation morphologique

petit [p(ə)ti] >< petite [p(ə)tit(ə)]
chat [ʃa] >< chaton [ʃatɔ̃]

Le premier cas de figure (réactivation de la consonne finale à la pause) est strictement limité et ne concerne que quelques rares mots marquant des valeurs numériques (six, huit, dix, vingt).

Le second (la liaison) est un phénomène plus étendu, qui obéit à des règles.

Le dernier ne touche que les mots susceptibles de varier, grâce à des morphèmes ou par dérivation suffixale (noms, déterminants, verbes).