Différences entre versions de « Concordance des temps »
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En d’autres termes, seul le souci d’une communication efficace régularise l’emploi des temps dans la subordonnée en français. | En d’autres termes, seul le souci d’une communication efficace régularise l’emploi des temps dans la subordonnée en français. | ||
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Version du 1 mai 2017 à 18:25
On parle de concordance des temps lorsque le temps du verbe d’une subordonnée est conditionné par le temps du verbe de la principale dont elle dépend. En français, le temps de la principale ne conditionne jamais le temps de la subordonnée ; en d’autres termes, il n’existe pas de règle de concordance des temps en français, où l’usage des temps dans la subordonnée est d’une grande souplesse. Comme le disait le grammairien Ferdinand Brunot, « Ce n’est pas le temps principal qui amène le temps de la subordonnée, c’est le sens. » Ainsi, on peut dire indifféremment :
Agathe disait qu’elle partait en vacances vendredi. Agathe disait qu’elle part en vacances vendredi. Si tu lui demandes, Agathe te dira qu’elle partira en vacances vendredi. Si tu lui demandes, Agathe te dira qu’elle part en vacances vendredi.
selon le sens que l’on veut donner à l’énoncé et selon des ambiguïtés que l’on veut éviter. La phrase :
Jules disait qu’il travaillait à Paris.
peut donner à entendre que Jules travaille encore maintenant à Paris ou au contraire que Jules n’y travaille plus, alors que
Jules disait qu’il travaille à Paris.
donne uniquement à attendre que Jules travaille encore maintenant à Paris. Le premier énoncé nécessitera donc un complément d’information si on veut éviter tout risque de confusion :
Jules disait qu’il travaillait à Paris à cette époque-là. Jules disait qu’il travaillait à Paris jusqu’à la fin de l’année.
En revanche, le second énoncé sera correctement interprété sans ce complément d’information. En d’autres termes, seul le souci d’une communication efficace régularise l’emploi des temps dans la subordonnée en français.