Différences entre versions de « Faire »
De MultiGram
(Page créée avec « ''Faire'' factitif Voir fiche voix factitive ''Faire'' pro-forme Dans le souci d’éviter une répétition, on peut remplacer n’importe quel verbe pa... ») |
|||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
− | ''Faire'' factitif | + | == ''Faire'' factitif == |
Voir fiche [[Voix factitive|voix factitive]] | Voir fiche [[Voix factitive|voix factitive]] | ||
− | ''Faire'' pro-forme | + | == ''Faire'' pro-forme == |
Dans le souci d’éviter une répétition, on peut remplacer n’importe quel verbe par ''faire'' à la forme requise, à l’exception des [[Auxiliaires|auxiliaires]]. | Dans le souci d’éviter une répétition, on peut remplacer n’importe quel verbe par ''faire'' à la forme requise, à l’exception des [[Auxiliaires|auxiliaires]]. | ||
Le recours à cette pro-forme connait cependant des restrictions d’emploi. On en use essentiellement dans les constructions comparatives : | Le recours à cette pro-forme connait cependant des restrictions d’emploi. On en use essentiellement dans les constructions comparatives : |
Version du 30 avril 2017 à 16:09
Faire factitif
Voir fiche voix factitive
Faire pro-forme
Dans le souci d’éviter une répétition, on peut remplacer n’importe quel verbe par faire à la forme requise, à l’exception des auxiliaires. Le recours à cette pro-forme connait cependant des restrictions d’emploi. On en use essentiellement dans les constructions comparatives :
Je lui ai offert des fleurs, comme tu l’aurais fait à ma place. Elle prépare le thé comme on le fait au Maroc.
On peut y recourir, mais c’est plus rare, dans une principale, lorsque le verbe de la principale reformule le verbe de la subordonnée pour le nuancer :
Lorsque tu entreprends quelque chose, tu le fais bien. Quand tu te trompes, tu le fais totalement.
Dans cette construction, le verbe faire s’accompagne le plus souvent d’un pronom objet le qui matérialise en quelque sorte ce qu’on perd au plan du sens en remplaçant un verbe par faire :
Elle a dressé la table comme on l’aurait fait un jour de fête. Il lève les bras au ciel comme le fait le vainqueur d’une course.