Différences entre versions de « Temps météorologique »

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Version actuelle datée du 16 novembre 2020 à 10:08

Dans de nombreuses cultures, les considérations météorologiques servent d’amorce à des conversations, entre personnes qui se connaissent ou ne se connaissent pas.

En français, on peut recourir pour parler du temps, à l’expression existentielle il y a :

Il y a de l’orage dans l’air.
Il y a beaucoup de nuages aujourd’hui.

Il existe également de nombreux verbes météorologiques, tous impersonnels :

Il va surement pleuvoir.
Il vente fort ce matin.
Cela fait trois jours qu’il pluvine.

De nombreux verbes courants peuvent être convertis en verbes météorologiques par le biais de l’impersonnel :

Il tombe des cordes. = ’il pleut beaucoup’
Il souffle un vent à décorner les bœufs. = ’le vent est particulièrement violent’

Toutefois, la manière la plus usuelle d’exprimer le temps en français est de recourir à la tournure impersonnelle il fait, suivie d’un adjectif ou d’un groupe nominal météorologique :

Il fait frisquet.
Il fait un froid de canard.
Il fait une chaleur intenable.

La tournure il fait est si intimement associée à ce contexte que même lors on la complète avec un adjectif non météorologique, on comprendra qu’il est question du temps :

Il fait bon
Il fait doux.
Il fait lourd.

et même :

Il fait malade. = ‘il fait un temps qui crée une sensation de malaise’

Ainsi, sans être bruxellois, on peut comprendre que dans l’expression typiquement bruxelloise il fait doef (= ‘il fait étouffant’ ; lire : [duf]), il est question du temps !