Différences entre versions de « Temps météorologique »

De MultiGram
(Page créée avec « Dans de nombreuses cultures, les considérations météorologiques servent d’amorce à des conversations, entre personnes qui se connaissent ou ne se connaissent pas. En... »)
 
 
(2 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
Dans de nombreuses cultures, les considérations météorologiques servent d’amorce à des conversations, entre personnes qui se connaissent ou ne se connaissent pas.
 
Dans de nombreuses cultures, les considérations météorologiques servent d’amorce à des conversations, entre personnes qui se connaissent ou ne se connaissent pas.
 +
 
En français, on peut recourir pour parler du temps, à l’expression [[existence|existentielle]] ''il y a'' :
 
En français, on peut recourir pour parler du temps, à l’expression [[existence|existentielle]] ''il y a'' :
 
  '''Il y a de''' l’orage dans l’air.
 
  '''Il y a de''' l’orage dans l’air.
Ligne 21 : Ligne 22 :
 
  '''Il fait''' malade. = ‘il fait un temps qui crée une sensation de malaise’
 
  '''Il fait''' malade. = ‘il fait un temps qui crée une sensation de malaise’
 
Ainsi, sans être bruxellois, on peut comprendre que dans l’expression typiquement bruxelloise ''il fait doef'' (= ‘il fait étouffant’ ; lire : [duf]), il est question du temps !
 
Ainsi, sans être bruxellois, on peut comprendre que dans l’expression typiquement bruxelloise ''il fait doef'' (= ‘il fait étouffant’ ; lire : [duf]), il est question du temps !
 +
 +
[[Catégorie:Comment exprimer]]
 +
[[Catégorie:CECRL A1]]

Version actuelle datée du 16 novembre 2020 à 10:08

Dans de nombreuses cultures, les considérations météorologiques servent d’amorce à des conversations, entre personnes qui se connaissent ou ne se connaissent pas.

En français, on peut recourir pour parler du temps, à l’expression existentielle il y a :

Il y a de l’orage dans l’air.
Il y a beaucoup de nuages aujourd’hui.

Il existe également de nombreux verbes météorologiques, tous impersonnels :

Il va surement pleuvoir.
Il vente fort ce matin.
Cela fait trois jours qu’il pluvine.

De nombreux verbes courants peuvent être convertis en verbes météorologiques par le biais de l’impersonnel :

Il tombe des cordes. = ’il pleut beaucoup’
Il souffle un vent à décorner les bœufs. = ’le vent est particulièrement violent’

Toutefois, la manière la plus usuelle d’exprimer le temps en français est de recourir à la tournure impersonnelle il fait, suivie d’un adjectif ou d’un groupe nominal météorologique :

Il fait frisquet.
Il fait un froid de canard.
Il fait une chaleur intenable.

La tournure il fait est si intimement associée à ce contexte que même lors on la complète avec un adjectif non météorologique, on comprendra qu’il est question du temps :

Il fait bon
Il fait doux.
Il fait lourd.

et même :

Il fait malade. = ‘il fait un temps qui crée une sensation de malaise’

Ainsi, sans être bruxellois, on peut comprendre que dans l’expression typiquement bruxelloise il fait doef (= ‘il fait étouffant’ ; lire : [duf]), il est question du temps !