Différences entre versions de « Ə muet »

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Au plan de la prononciation, le '''e''' que l’on a dans des mots comme ''ce'', ''le'' a été une voyelle neutre (notée [ə]), mais à l’heure actuelle, la plupart des locuteurs du français le prononcent, lorsqu’il doit être prononcé, comme le [œ] de ''seul'' ou ''fleur'' (→ fiche[[ Ə ou œ ?|''' [ə] ou [œ]''']]).
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Au plan de la prononciation, le '''e''' que l’on a dans des mots comme ''ce'', ''le'' a été une voyelle neutre (notée [ə]), mais à l’heure actuelle, la plupart des locuteurs du français le prononcent, lorsqu’il doit être prononcé, comme le [œ] de ''seul'' ou ''fleur'' (→ fiche[[ Ə ou œ ?| [ə] ou [œ]]]).
  
 
Quelle qu’en soit la prononciation, il ne se prononce plus aujourd’hui que lorsqu’il est précédé de deux consonnes prononcées et suivi d’une consonne prononcée :
 
Quelle qu’en soit la prononciation, il ne se prononce plus aujourd’hui que lorsqu’il est précédé de deux consonnes prononcées et suivi d’une consonne prononcée :
 
 
  mercredi : précédé de [ʁkʁ] et suivi de [d] → il se prononce → [mεʁkʁədi]
 
  mercredi : précédé de [ʁkʁ] et suivi de [d] → il se prononce → [mεʁkʁədi]
 
  notre quartier : précédé de [tʁ] et suivi de [k] → il se prononce → [nɔtʁə kaʁtje]
 
  notre quartier : précédé de [tʁ] et suivi de [k] → il se prononce → [nɔtʁə kaʁtje]
 
 
Dans tous les autres cas, il tend à s’effacer de la prononciation :
 
Dans tous les autres cas, il tend à s’effacer de la prononciation :
 
 
  clairement : précédé de [ʁ] et suivi de [m] → il ne se prononce pas → [klεʁmɑ̃]
 
  clairement : précédé de [ʁ] et suivi de [m] → il ne se prononce pas → [klεʁmɑ̃]
 
  notre ami : précédé de  [tʁ] et suivi de [a] → il ne se prononce pas → [nɔtʁ ami]
 
  notre ami : précédé de  [tʁ] et suivi de [a] → il ne se prononce pas → [nɔtʁ ami]
 
 
Mais son effacement ou non dépend essentiellement de facteurs géographiques (dans le sud de la France, il est très résistant, tandis qu’au Québec il tend très nettement à s’effacer) ou stylistiques (on le prononce davantage dans un registre soutenu que dans une conversation courante).
 
Mais son effacement ou non dépend essentiellement de facteurs géographiques (dans le sud de la France, il est très résistant, tandis qu’au Québec il tend très nettement à s’effacer) ou stylistiques (on le prononce davantage dans un registre soutenu que dans une conversation courante).
  
[[Catégorie:Prononciation]]
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[[Catégorie:Comment prononcer]]

Version actuelle datée du 16 mai 2020 à 11:41

Au plan de la prononciation, le e que l’on a dans des mots comme ce, le a été une voyelle neutre (notée [ə]), mais à l’heure actuelle, la plupart des locuteurs du français le prononcent, lorsqu’il doit être prononcé, comme le [œ] de seul ou fleur (→ fiche [ə] ou [œ]).

Quelle qu’en soit la prononciation, il ne se prononce plus aujourd’hui que lorsqu’il est précédé de deux consonnes prononcées et suivi d’une consonne prononcée :

mercredi : précédé de [ʁkʁ] et suivi de [d] → il se prononce → [mεʁkʁədi]
notre quartier : précédé de [tʁ] et suivi de [k] → il se prononce → [nɔtʁə kaʁtje]

Dans tous les autres cas, il tend à s’effacer de la prononciation :

clairement : précédé de [ʁ] et suivi de [m] → il ne se prononce pas → [klεʁmɑ̃]
notre ami : précédé de  [tʁ] et suivi de [a] → il ne se prononce pas → [nɔtʁ ami]

Mais son effacement ou non dépend essentiellement de facteurs géographiques (dans le sud de la France, il est très résistant, tandis qu’au Québec il tend très nettement à s’effacer) ou stylistiques (on le prononce davantage dans un registre soutenu que dans une conversation courante).